1967 :
Date de naissance de la divine enfant (dixit mes parents pas objectifs comme tous les parents), de la petite grenouille fripée et ratatinée dixit ma marraine, dame (presque) délicieuse qui a toujours eu une parole digne de Tatie Danielle, un peu comme ma grand-mère. La guerre du Vietnam bat son plein, mes parents adoptifs se baladent comme Médecins du monde et vont me trouver sur leur chemin dans quelques mois...
1972 :
1er gâtooo, celui de Peau d'Ane, infecte et sa 1ère crème au lait (celle des Aristochats) une espèce de lait aux oeufs coagulés affreusement sucré dont même le chat Minou n'en voulait pas. La rébellion culinaire était déjà là, refusant les raviolis en boîte et autres facéties de notre Sainte Mère pas cuisinière pour un sou : le père est un Dieu vivant, cuisinant merveilleusement (bien) même si uniquement le dimanche.
Les années de l'insouciance, l'Enfant Roi dans toute sa splendeur, on chasse les oeufs à Pâques, les jeunes filles au pair toute l'année en leur faisant toutes les misères du monde, c'est le défilé... ma mère est devenue DRH version personnel de maison.
J'arrache toutes les fleurs du jardin pour faire des bouquets improbables (oh le joli bouquet de jacinthes) à ma Maman, Papa est furax de voir toutes ces tiges arrachées mais je sais comment l'amadouer avec un gros bisou et la promesse d'être la 1ère en classe. Vengeance, mon père repart pour le Vietnam quelques mois et va revenir avec mon petit frère.
1977 :
10 ans et ses appareils dentaires à n'en plus finir, j'ai 2 ans d'avance je rentre en 5ème au plus grand bonheur de mes parents. Je m'en fiche car je m'ennuie à l'école avec ces profs démagos; heureusement, j'ai mon chien Whisky, mes autres bestioles, doublées de celles de mon petit frère et la cuisine est devenu le terrain d'essais bizarres de mon père qui ne jure plus que par les supermarchés et leurs supers produits. On mange de plus en plus mal, je m'ennuie à table et je ne suis motivée que par une chose La Danse : la prof m'appelle Lustucru comme le gros chat qui traîne au cours, je m'en fiche j'adore ça. Mes parents m'inscrivent dans tous les cours possibles et imaginables : piano, équitation, voile... j'adore les colos, on fait les 400 coups, on chante (faux) et à tue-tête, on marche pendant des heures, j'adore les jeux de piste... le manuel des Castors Junior n'a plus de secrets !
1982 :
15 ans, je ne fais plus rien en cours, je redouble ma 4ème et ma 3ème et je me sens enfin bien à l'école. J'adore mes vacances en Normandie, j'ai pleins de copains : je fais partie des 2 bandes les ploucs et les snobs, ça m'amuse d'aller voir les uns le matin, de faire un peu de sport en m'essayant au volley beach, d'aller voir les autres faire les compètes de tennis : on passe son temps à papoter. On fait semblant de tout sauf d'aller en boîte, je gagne régulièrement les concours de bronzage, je sors avec des types de 18 ans qui ont une voiture ou une moto, à la maison c'est un peu l'Hôtel de la plage. Ce sont les dernières vacances en famille et sereines, Maman va décéder en octobre.
1987 :
Après, 2 ans en Lettres Modernes, et accessoirement pas mal de petits boulots (entre autre GO au Club), j'entame ma 1ère année de Langues Orientales, en chinois. J'en bave car je n'aime pas la culture chinoise, ce snobisme qu'il y a autour, on vous parle d'avenir au milieu d'un système scolaire digne des grands mandarins. Mes amis de fac sont très conservateurs à leur manière, avec un côté très vieille France et on s'amuse beaucoup entre nous : on boycotte les soirées estudiantines basiques et j'ai l'impression de retrouver ma bande de snobs de Normandie. J'adopte un chat, le gros Mao. Les années joutes culinaires ont commencées, on se fait des soirées thématiques bouffe exotique, on va au Keur Samba, aux Bains Douches parfois au Bus (Palladium), fini Le Palace et le club d'Olivia Valère est déjà trop m'as-tu vu. Papa se remarie avec la pire des belles-mères que l'on peut avoir : mon frère pète un cable, la famille se disloque.
1992 :
Je finis mes années d'insouciance aux Langues Orientales et j'ai entamé une maîtrise d'Histoire Politique en triple cursus. Je suis crevée des navigations entre Langues O (fin de cursus d'indonésien), la Sorbonne + Sciences Po et Papa qui est très malade mais qui essaye de ne pas le montrer. Je pars chaque été sillonner l'Indonésie, Bali est devenu mon fief je connais tout le monde du vendeur de kretek au loueur de voiture, je sais négocier les amendes données aux étrangers par la police locale... j'obtiens la 2ème place au concours de Langues O, j'ai une bourse pour finir mon terrain de maîtrise à Jakarta.
1997 :
Turn over de Hongkong qui officiellement est redevenue chinoise à part entière. J'y retourne après avoir vécu 6 mois en 1995, et avoir travaillée comme acheteuse en mobilier exotique en Indonésie pendant plus de 3 ans : mon patron américain va bientôt vendre sa boîte et finit les années de grand boulot mais d'insouciance financière. J'y retrouve mes copains, celui qui va devenir mon futur mari. Je découvre pleins de petits restos, des grands moments culinaires à être baba devant une carte de 400 dim sums différents, de goûter au vrai Pékin duck, les soirées hot pot en hiver. Je retourne à Macao, ça construit vitesse grand V, le vieux quartier sino-portugais est train de vraiment se délabrer : c'est clair ça sent le turn over pré 1999. Singapour a bien changé aussi mais pas les singapouriens, toujours aussi snobbies ! Cette Suisse d'Asie du sud-est me saoule littéralement, je retourne en Chine, la grande Mère Patrie est toujours égale à elle-même, les pôles économiques changent : les 4 dragons ne sont plus aussi valorisés, les zones économiques spéciales du sud non plus, Shanghai commence à faire sa loi et balaye Canton, on se tourne vers la Thailande, le Vietnam...
2002 :
Après une tentative de monter puis de gérer une boîte d'import/export en habillement pour enfants, gros passage à vide pro au moment de la cessation d'activités. J'ai quitté Hongkong, mon mari. J'ai rencontré Etienne le papa de Barba Putu, on a adopté ma Westie depuis 2 ans et ce au bout de 6 mois de vie commune, il bosse dans la comm' moi dans l'agro alimentaire comme assistante de direction. Ça fait 2 ans que j'ai arrêté de fumer, j'ai perdu 15 kilos, je les reprends mais toujours par plaisir de manger, on est heureux et l'on se compare aux petits éléphants de la pub de la caisse d'épargne :-)
2007 :
L'année des 40 ans, au mois de juin prochain. Je suis séparée d'Etienne, puis de Patrick son successeur au pays des ex : on se revoit tous ensemble, ça fait très Woodie Allen. J'ai déménagé depuis 2 ans dans mon petit loft de 20m² à Asnières et j'ai adopté La Barba Emma qui a eu 1 an en février. J'ai entamé mon blog en janvier dernier qui me vampirise complètement. Mes rencontres sur le net sont médiocres et inintéressantes sauf 2 ou 3 personnes avec qui je garde le contact : mes recettes et mes non rencontres sont un vif sujet de débriefing lors du café du midi, au boulot.
A part mon frangin, Daniel et son ami Titi que j'aime beaucoup et qui viennent (trop peu souvent) déguster mes essais culinaires, je ne vois plus grand monde de ma famille, je ne vois plus mon psy non plus, c'est lié vous croyez ? :-)
Je suis toujours assistante, mais bilingue anglais dans la pharma, je me suis remise au régime mais soft, ça va plutôt bien : je prends la vie avec assez d'humour et d'amour pour garder le superflu et dégager l'essentiel... ah bon c'est l'inverse ? J'espère pouvoir retourner aux Maldives, à l'île Maurice, au Mexique et au Costa Rica, et d'aller enfin à Madagascar...
2012 :
Paris et ses turpitudes nous ont lassées, je suis partie aux antipodes avec La Barba Emma. J'ai monté mon restau-bar sous les tropiques, je cuisine, danse et chante tout le temps ! J'enmène La Barba Emma pêcher sa pitance du soir car les croquettes se conservent mal et sont hors budget ! Mes copains et ma famille viennent me voir et envisage de venir s'installer dans mon petit coin de paradis...
Date de naissance de la divine enfant (dixit mes parents pas objectifs comme tous les parents), de la petite grenouille fripée et ratatinée dixit ma marraine, dame (presque) délicieuse qui a toujours eu une parole digne de Tatie Danielle, un peu comme ma grand-mère. La guerre du Vietnam bat son plein, mes parents adoptifs se baladent comme Médecins du monde et vont me trouver sur leur chemin dans quelques mois...
1972 :
1er gâtooo, celui de Peau d'Ane, infecte et sa 1ère crème au lait (celle des Aristochats) une espèce de lait aux oeufs coagulés affreusement sucré dont même le chat Minou n'en voulait pas. La rébellion culinaire était déjà là, refusant les raviolis en boîte et autres facéties de notre Sainte Mère pas cuisinière pour un sou : le père est un Dieu vivant, cuisinant merveilleusement (bien) même si uniquement le dimanche.
Les années de l'insouciance, l'Enfant Roi dans toute sa splendeur, on chasse les oeufs à Pâques, les jeunes filles au pair toute l'année en leur faisant toutes les misères du monde, c'est le défilé... ma mère est devenue DRH version personnel de maison.
J'arrache toutes les fleurs du jardin pour faire des bouquets improbables (oh le joli bouquet de jacinthes) à ma Maman, Papa est furax de voir toutes ces tiges arrachées mais je sais comment l'amadouer avec un gros bisou et la promesse d'être la 1ère en classe. Vengeance, mon père repart pour le Vietnam quelques mois et va revenir avec mon petit frère.
1977 :
10 ans et ses appareils dentaires à n'en plus finir, j'ai 2 ans d'avance je rentre en 5ème au plus grand bonheur de mes parents. Je m'en fiche car je m'ennuie à l'école avec ces profs démagos; heureusement, j'ai mon chien Whisky, mes autres bestioles, doublées de celles de mon petit frère et la cuisine est devenu le terrain d'essais bizarres de mon père qui ne jure plus que par les supermarchés et leurs supers produits. On mange de plus en plus mal, je m'ennuie à table et je ne suis motivée que par une chose La Danse : la prof m'appelle Lustucru comme le gros chat qui traîne au cours, je m'en fiche j'adore ça. Mes parents m'inscrivent dans tous les cours possibles et imaginables : piano, équitation, voile... j'adore les colos, on fait les 400 coups, on chante (faux) et à tue-tête, on marche pendant des heures, j'adore les jeux de piste... le manuel des Castors Junior n'a plus de secrets !
1982 :
15 ans, je ne fais plus rien en cours, je redouble ma 4ème et ma 3ème et je me sens enfin bien à l'école. J'adore mes vacances en Normandie, j'ai pleins de copains : je fais partie des 2 bandes les ploucs et les snobs, ça m'amuse d'aller voir les uns le matin, de faire un peu de sport en m'essayant au volley beach, d'aller voir les autres faire les compètes de tennis : on passe son temps à papoter. On fait semblant de tout sauf d'aller en boîte, je gagne régulièrement les concours de bronzage, je sors avec des types de 18 ans qui ont une voiture ou une moto, à la maison c'est un peu l'Hôtel de la plage. Ce sont les dernières vacances en famille et sereines, Maman va décéder en octobre.
1987 :
Après, 2 ans en Lettres Modernes, et accessoirement pas mal de petits boulots (entre autre GO au Club), j'entame ma 1ère année de Langues Orientales, en chinois. J'en bave car je n'aime pas la culture chinoise, ce snobisme qu'il y a autour, on vous parle d'avenir au milieu d'un système scolaire digne des grands mandarins. Mes amis de fac sont très conservateurs à leur manière, avec un côté très vieille France et on s'amuse beaucoup entre nous : on boycotte les soirées estudiantines basiques et j'ai l'impression de retrouver ma bande de snobs de Normandie. J'adopte un chat, le gros Mao. Les années joutes culinaires ont commencées, on se fait des soirées thématiques bouffe exotique, on va au Keur Samba, aux Bains Douches parfois au Bus (Palladium), fini Le Palace et le club d'Olivia Valère est déjà trop m'as-tu vu. Papa se remarie avec la pire des belles-mères que l'on peut avoir : mon frère pète un cable, la famille se disloque.
1992 :
Je finis mes années d'insouciance aux Langues Orientales et j'ai entamé une maîtrise d'Histoire Politique en triple cursus. Je suis crevée des navigations entre Langues O (fin de cursus d'indonésien), la Sorbonne + Sciences Po et Papa qui est très malade mais qui essaye de ne pas le montrer. Je pars chaque été sillonner l'Indonésie, Bali est devenu mon fief je connais tout le monde du vendeur de kretek au loueur de voiture, je sais négocier les amendes données aux étrangers par la police locale... j'obtiens la 2ème place au concours de Langues O, j'ai une bourse pour finir mon terrain de maîtrise à Jakarta.
1997 :
Turn over de Hongkong qui officiellement est redevenue chinoise à part entière. J'y retourne après avoir vécu 6 mois en 1995, et avoir travaillée comme acheteuse en mobilier exotique en Indonésie pendant plus de 3 ans : mon patron américain va bientôt vendre sa boîte et finit les années de grand boulot mais d'insouciance financière. J'y retrouve mes copains, celui qui va devenir mon futur mari. Je découvre pleins de petits restos, des grands moments culinaires à être baba devant une carte de 400 dim sums différents, de goûter au vrai Pékin duck, les soirées hot pot en hiver. Je retourne à Macao, ça construit vitesse grand V, le vieux quartier sino-portugais est train de vraiment se délabrer : c'est clair ça sent le turn over pré 1999. Singapour a bien changé aussi mais pas les singapouriens, toujours aussi snobbies ! Cette Suisse d'Asie du sud-est me saoule littéralement, je retourne en Chine, la grande Mère Patrie est toujours égale à elle-même, les pôles économiques changent : les 4 dragons ne sont plus aussi valorisés, les zones économiques spéciales du sud non plus, Shanghai commence à faire sa loi et balaye Canton, on se tourne vers la Thailande, le Vietnam...
2002 :
Après une tentative de monter puis de gérer une boîte d'import/export en habillement pour enfants, gros passage à vide pro au moment de la cessation d'activités. J'ai quitté Hongkong, mon mari. J'ai rencontré Etienne le papa de Barba Putu, on a adopté ma Westie depuis 2 ans et ce au bout de 6 mois de vie commune, il bosse dans la comm' moi dans l'agro alimentaire comme assistante de direction. Ça fait 2 ans que j'ai arrêté de fumer, j'ai perdu 15 kilos, je les reprends mais toujours par plaisir de manger, on est heureux et l'on se compare aux petits éléphants de la pub de la caisse d'épargne :-)
2007 :
L'année des 40 ans, au mois de juin prochain. Je suis séparée d'Etienne, puis de Patrick son successeur au pays des ex : on se revoit tous ensemble, ça fait très Woodie Allen. J'ai déménagé depuis 2 ans dans mon petit loft de 20m² à Asnières et j'ai adopté La Barba Emma qui a eu 1 an en février. J'ai entamé mon blog en janvier dernier qui me vampirise complètement. Mes rencontres sur le net sont médiocres et inintéressantes sauf 2 ou 3 personnes avec qui je garde le contact : mes recettes et mes non rencontres sont un vif sujet de débriefing lors du café du midi, au boulot.
A part mon frangin, Daniel et son ami Titi que j'aime beaucoup et qui viennent (trop peu souvent) déguster mes essais culinaires, je ne vois plus grand monde de ma famille, je ne vois plus mon psy non plus, c'est lié vous croyez ? :-)
Je suis toujours assistante, mais bilingue anglais dans la pharma, je me suis remise au régime mais soft, ça va plutôt bien : je prends la vie avec assez d'humour et d'amour pour garder le superflu et dégager l'essentiel... ah bon c'est l'inverse ? J'espère pouvoir retourner aux Maldives, à l'île Maurice, au Mexique et au Costa Rica, et d'aller enfin à Madagascar...
2012 :
Paris et ses turpitudes nous ont lassées, je suis partie aux antipodes avec La Barba Emma. J'ai monté mon restau-bar sous les tropiques, je cuisine, danse et chante tout le temps ! J'enmène La Barba Emma pêcher sa pitance du soir car les croquettes se conservent mal et sont hors budget ! Mes copains et ma famille viennent me voir et envisage de venir s'installer dans mon petit coin de paradis...
merci
RépondreSupprimerMais de koi donc ? :-)
RépondreSupprimerDis donc... quel parcours ! Retournes-tu à Bali de temps en temps ?? Tu sembles savoir prendre la vie comme elle vient, toujours du bon côté : j'admire beaucoup cette force que tu as. On regrette presque de ne pas avoir de photos de tes voyages ! ça doit être fabuleux !!
RépondreSupprimerquant à tes études, WOUHAOU !!! et dire que j'ose me plaindre avec mon double cursus ! là encore : chapeau !!
Pour les photos malheureusement je n'ai plus que les tirages papier et pas de numérique encore à cette époque :-)
RépondreSupprimerBali me manque mais là dernière fois que j'y suis allée, 1/4 des belles rizières avaient disparues pour laisser la place à de grands resorts... le prix du kilo de riz a quadruplé, les tensions politiques aussi. J'ai eu de la chance, j'ai traversé ce merveilleux pays pendant 10 ans de quiétude.
Continue sur ta voie, le principal c'est d'aimer ce que l'on fait et on done ainsi le meilleur de soi.
J'ai adoré ton histoire
RépondreSupprimerJoyeuses Pâques
bises
Jojo
Allez, je te suis ! je pars aussi ouvrir un bar aux antipodes... mais seulement avec le manuel des Castors juniors sous le bras !
RépondreSupprimerAprès tout, 2012, c'est pas si loin !...
A très bientôt
Hélène
je suis très émue...
RépondreSupprimerMerci de t'être livrée avec cette sincérité et cette pudeur.
Je te le souhaite de tout coeur ce coin de paradis...
Merci d'être là.
Un peu cynique par moment, non?
RépondreSupprimerCynique un peu, autodérisoire souvent ! :-)
RépondreSupprimerJe te souhaite de réaliser ton "2012"... "Parce que tu le vaux bien"
RépondreSupprimerpour tout ton parcourt
RépondreSupprimerqui ce lis comme un roman
enfin de la vrai vie comme
tout le monde la vie
avec des haut des bas
une vie normal quoi
Dis donc, tu as bien roulé ta bosse, comme on dit ! Je suis admirative...
RépondreSupprimerComme le chameau j'ai 2 bosses, celles du passé et celle de l'avenir :-)
RépondreSupprimerQuelle vie...chez moi, c'est franchement plus zen dès le départ... par contre on a le même amour des cheins. Un Whisky, le premier chien de ma vie m'a donné l'amour des autres... puisque Richard est arrivé après, suisvi de Mozart dit Momo et de Bouana Djhon, le chien fou a fait un bref passage chez nous et enfin l'a belle Mirabelle connaît tous les trucs pour se faire aimer!
RépondreSupprimerPas facile n'est-ce pas de se dévoiler dans un questionnaire... tu t'en tires très bien, j'ai aimé te lire et tu as un parcours pas ordinaire! S'il y a une place pour moi dans ton coin de paradis, je prends :-)
RépondreSupprimerEh béh.... Quel parcours!
RépondreSupprimerJe suis petite fille de javanais, quand je lis "Kretek", je sens le clou de girofle à plein nez! :-)
tu as un parcours atypique. Ta façon de l'écrire est très agréable et pudique. J'ai beaucoup aimé ton histoire. Merci d'avoir partagé.
RépondreSupprimer